Une bouffée d’air frais pour les festivals de la région


Forcés d’annuler ou de modifier grandement leur programmation depuis deux ans, les festivals ont désormais du temps pour préparer un retour à la normale à compter du printemps.

C’est notamment le cas du Festival des guitares du monde, qui était déjà dans les préparatifs de sa 18e année, qui doit se tenir du 28 mai au 4 juin à Rouyn-Noranda.

On attendait cette bonne nouvelle et nous en sommes très heureux, lance d’entrée de jeu le président, Jean Royal. On croit maintenant qu’on pourra présenter un événement avec des jauges beaucoup plus intéressantes que l’automne passé, en utilisant nos salles à pleine capacité. Ça nous permet d’envisager des artistes de plus grande envergure et de considérer de nouveaux artistes internationaux.

Le président du 14e Festival des guitares du monde de l'Abitibi-Témiscamingue, Jean Royal.

Le président du Festival des guitares du monde de l’Abitibi-Témiscamingue, Jean Royal, en 2018 (archives)

Photo : Radio-Canada / Vanessa Limage

À trois mois de l’événement, le Festival travaillait déjà sur sa programmation en imaginant que des contraintes sanitaires pourraient demeurer en place.

Disons qu’on travaillait sur un plan avec des salles à 50 % de capacité. On s’était dit qu’on redémarrait la machine de façon progressive, mais il fallait avancer et nous avions déjà confirmé plusieurs artistes. On se gardait des portes ouvertes pour plus d’artistes et plus de spectacles. Maintenant, on sait qu’on va s’approcher d’une édition complète comme on y était habitués, avec aussi la possibilité de revenir à nos activités connexes comme les visites dans les écoles ou les résidences, par exemple, ajoute Jean Royal.

Au Festival d’humour de l’Abitibi-Témiscamingue, à Val-d’Or, l’organisation redémarre désormais la machine avec l’objectif de tenir une édition complète sur six jours, avec un site de la Cité de l’or rempli.

L'humoriste Mehdi Bousaidan devant la foule du Festival.

L’humoriste Mehdi Bousaidan devant la foule du Festival en 2017 (archives)

Photo : Marie-Claude Robert

C’est une annonce tellement encourageante. On a enfin la chance de travailler à une première édition régulière depuis 2019, si tout va bien d’ici là. On était prêts à regarder une formule plus petite comme l’an passé, mais on espérait pouvoir bonifier l’offre. Avec la réputation et la crédibilité du Festival, je sais qu’on va avoir des réponses positives et rapides des humoristes. Nous avions déjà des approches de faites et je peux vous garantir que ça va être toute une programmation, se réjouit le président, Robert-André Adam.

L’organisation se dit prête à appliquer les mesures qui pourraient rester en place au cours de l’été, comme le contrôle du passeport vaccinal.

On va s’assurer que les gens aient une belle expérience, en sécurité, sans avoir à attendre trois heures pour entrer sur le site. On va s’inspirer du travail que font déjà les autres festivals. C’est certain que ça va être un défi, mais on va respecter toutes les normes, promet le président.

Dans l’ADN de la région

Le retour en force des festivals et grands événements de la région est aussi accueilli avec soulagement chez Tourisme Abitibi-Témiscamingue.

On sentait bien la détermination des gestionnaires à tenir leur événement cet été. Je suis heureuse pour nos citoyens qui pourront en profiter, mais aussi parce que nos festivals sont un attrait majeur pour la région. Ça fait partie de notre ADN. C’est ce qu’on met de l’avant en été. Ils reflètent notre culture et notre joie de vivre, souligne Stéphanie Lamarche, directrice principale.

Elle assure que la tenue des festivals représente des retombées touristiques économiques pour la région.

On ne peut pas négliger le rayonnement que ça nous donne comme destination touristique. Ils sont des catalyseurs et ils sont très attractifs. On a juste à voir les restaurants et les hébergements pendant les festivals. On voit des gens de partout qui se rencontrent ici pour festoyer, conclut-elle.



Reference-ici.radio-canada.ca

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