Inclusion T.N.-O célèbre 60 ans d’engagement auprès de personnes handicapées


Depuis ses débuts, Inclusion T.N.-O. a été la voix des familles et des personnes qui présentent des handicaps intellectuels et de toutes sortes, résume Lynn Elkin, la directrice générale de l’organisme pendant la dernière décennie.

C’est un organisme qui a continuellement repoussé les frontières de ce à quoi l’inclusion peut ressembler, ajoute Lynn Elkin. C’est un peu comme éplucher un oignon. Vous obtenez ce premier niveau d’acceptation et d’inclusion dans une communauté, et après, vous vous dites que vous pouvez passer à l’étape suivante.

Pour ses célébrations, du 14 février au 14 avril, Inclusion T.N.-O. prépare des événements extérieurs, en respect des mesures sanitaires, et en partenariat avec les entreprises locales qui l’ont soutenu tout au long des années.

Deux hommes, dont l'un tient un gâteau d'anniversaire.

Les colocataires Joey Oogaaq et Samson Pameogorak célèbrent l’anniversaire du second, le mois dernier, dans leur maison, aux côtés du personnel d’Inclusion T.N.-O. Les anniversaires sont un événement important pour l’organisme.

Photo : Avec la permission d’Inclusion T.N.-O.

Dans les années 1960, on disait aux parents d’enfants en situation de handicap qu’ils allaient devoir déménager dans le sud s’ils voulaient recevoir des services, raconte Lynn Elkin. En réponse, les parents se sont battus pour que leurs enfants aient le même accès que les autres à l’éducation, et ont levé des fonds à cet effet.

En 1963, sept enfants suivaient les classes d’après-midi dans la nouvelle école pour enfants à besoins spéciaux. En 1975, les élèves de l’École Abe-Miller ont été intégrés à l’École Įtł’ǫ̀ (anciennement J.H. Sissons).

De la céramique aux mathématiques

Inclusion T.N.-O. a embauché Joyce Williams pour s’occuper de la programmation, et Della Lewis, une enseignante et infirmière, a été la directrice des programmes jusqu’en 1995.

Della Lewis, qui s’occupait des arts, est à l’origine de la création d’un atelier de céramique et de travail sur bois, dont les objets créés pouvaient être vendus.

En 1989, l’organisme a pu construire le nouveau centre Abe Miller qui offrait des cours d’alphabétisation à certains élèves. Il a aussi pu acheter de nouveaux ordinateurs pour enseigner les mathématiques et la langue avec des programmes accessibles.

Un homme lit un livre assis sur une chaise.

Jon Proulx, un client d’Inclusion T.N.-O., lisant un roman.

Photo : Avec la permission d’Inclusion T.N.-O.

Della Lewis affirme que le dernier projet d’envergure auquel elle a pris part était l’ouverture d’un café à l’extérieur. Ça a donné l’occasion à certaines personnes de s’intégrer dans la communauté et de gagner en confiance, ainsi que d’autres compétences.

Des bénéficiaires qui vivaient dans des maisons communes ont aussi pu être orientés vers des appartements grâce à un programme de l’organisme, qui existe toujours.

Aides à l’emploi

Durant les 60 dernières années, l’offre s’est étoffée. L’organisme offre maintenant des programmes d’éducation, d’alphabétisation, d’aide à l’emploi, de vie assistée, de formation professionnelle, d’ateliers sur les handicaps et de services de répit pour les familles.

Selon Lynn Elkin, une partie du succès de l’organisme réside dans le fait qu’il a travaillé en partenariat avec les employeurs de la communauté.

Elle note que des progrès importants ont été réalisés en matière d’inclusion dans le milieu du travail en trouvant les forces des clients et en les jumelant avec le bon employeur. S’impliquer dans un emploi où l’on fait partie de la culture de travail, c’est quelque chose qui vous appartient, dit-elle.

Une personne se tient devant des sacs de déchets chargés sur une camionnette.

Keegan Nayally lors de son service de ramassage des déchets recyclables consignés en juillet 2020. La pandémie a entraîné une recrudescence des activités extérieures de l’Odd Job Squad.

Photo : Avec la permission d’Inclusion T.N.-O.

Pendant la pandémie, un programme est devenu très populaire. Il s’agit de l’Odd Job Squad , qui aide les personnes sous-employées en situation de handicap à tirer un petit revenu d’un travail ponctuel pendant qu’elles cherchent un emploi permanent.

Des activités professionnelles pouvant se faire en respectant les mesures sanitaires et correspondant aux centres d’intérêt des clients ont été cherchées, explique l’ancienne directrice.

Inclusion T.N.-O. soutient également des familles qui vivent en dehors de Yellowknife à décider du type de services dont elles ont besoin, et les aide à les mettre en place. Lynn Elkin espère que, à l’avenir, l’organisme pourra étendre la gamme de ses services.

Avec des informations d’Avery Zingel



Reference-ici.radio-canada.ca

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