Alors que les fermetures de frontières entre les États-Unis et le Canada menacent le commerce, davantage d’actions gouvernementales sont probables


Les camions sont sauvegardés après que les manifestants ont fermé la dernière entrée du pont Ambassador, qui relie Detroit et Windsor, alors que la protestation contre les mandats de vaccination contre la maladie à coronavirus (COVID-19) se poursuit, à Windsor, Ontario, Canada le 9 février 2022. REUTERS /Carlos Osorio

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10 février (Reuters) – L’impact commercial de la fermeture des frontières entre les États-Unis et le Canada donne une nouvelle urgence aux efforts des autorités canadiennes pour réprimer les manifestations de deux semaines contre les mesures pandémiques du gouvernement, alors même que la capitale nationale, Ottawa, voit les premiers signes d’une revenir à la normale.

Les manifestations ont commencé par un « convoi de la liberté » occupant le centre-ville d’Ottawa, s’opposant à un mandat de vaccination ou de quarantaine pour les camionneurs transfrontaliers reflété par le gouvernement américain. Mais ils ont également exprimé des griefs au sujet d’une taxe sur le carbone et d’autres lois, et se sont récemment propagés aux passages frontaliers, y compris le pont Ambassador, une voie d’approvisionnement clé pour les constructeurs automobiles et les produits agricoles de Detroit, attirant l’attention des responsables américains et canadiens.

La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré mercredi “qu’il est important que tout le monde au Canada et aux États-Unis comprenne l’impact de ce blocage – impact potentiel – sur les travailleurs, sur la chaîne d’approvisionnement, et c’est là que nous nous concentrons le plus. ” Lire la suite

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La fermeture du pont a causé une pénurie de pièces à l’usine d’assemblage du constructeur automobile Stellantis (STLA.MI) à Windsor, en Ontario. La production a également été affectée chez Ford Motor Co (FN). Lire la suite

La police d’Ottawa promet des mesures plus strictes pour mettre fin aux manifestations qui ont occupé la rue principale du centre-ville, qui abrite les principaux édifices gouvernementaux, le Parlement et la résidence du premier ministre Justin Trudeau.

Mercredi, la police d’Ottawa a proféré des menaces, allant d’arrestations sans mandat à la saisie de véhicules, en passant par des camionneurs bloquant le cœur de la ville. Malgré leurs avertissements d’appliquer les lois existantes depuis des jours, seules 23 arrestations ont été effectuées.

“L’acte illégal de bloquer des rues dans le centre-ville a pour effet de priver des personnes de l’utilisation, de la jouissance et de l’exploitation légales de leur propriété”, a déclaré la police.

Les ministres fédéraux canadiens ont qualifié le blocus d’illégal et ont demandé aux manifestants de rentrer chez eux.

“Ceux qui participent au convoi nuisent aux Canadiens. Ils présentent de graves dangers pour l’économie et ils enfreignent la loi”, a déclaré mercredi le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino.

Trudeau est resté ferme malgré certains membres de son propre parti critiquant les règles strictes du gouvernement pour lutter contre le virus.

Les Canadiens ont largement suivi les mesures sanitaires gouvernementales, près de 79 % de la population éligible ayant reçu deux doses d’un vaccin contre la COVID-19. Un récent sondage a révélé que 62 % des Canadiens interrogés s’opposent au « Freedom Convoy ».

Certaines provinces, dont les deux provinces les plus peuplées de l’Ontario et du Québec, ont commencé à lever leurs restrictions COVID-19 pour lutter contre la variante hautement transmissible d’Omicron qui est apparue à la fin de l’année dernière.

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Signaler Ismail Shakil à Bengarulu; Montage par Richard Chang

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Reference-www.reuters.com

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