Une descente de police dans un camp de protestation à Ottawa est la plus forte démonstration d’application de la loi à ce jour | Nouvelles de Radio-Canada


Dans sa démonstration la plus évidente d’application de la loi anti-pandémie qui est arrivée à Ottawa il y a 10 jours, des dizaines de policiers lourdement armés sont descendus dimanche soir sur le parking du stade de baseball qui sert de zone de rassemblement aux manifestants du centre-ville. coeur.

La police a enlevé des véhicules et au moins un camion-citerne de carburant qui était stocké sur le terrain de Coventry Road. La police d’Ottawa a annoncé plus tard qu’elle avait arrêté deux personnes sur le site, avec d’autres arrestations ailleurs ce jour-là liées à des activités de protestation.

Une dizaine de manifestants portant des gilets réfléchissants se sont tenus fermes devant les réserves de carburant stockées vers l’extrémité sud du terrain.

Des tireurs d’élite montaient la garde sur le toit du stade et de l’hôtel de chaque côté du parking pendant que la police se déplaçait dans le camp.

Les manifestants ont crié “Honte, honte” et “Du mauvais côté de l’histoire” aux officiers. Alors que la police est intervenue pour agir, un manifestant a été entendu dire “Cela ne peut pas bien finir”. Aucun blessé n’a été signalé.

Le maire d’Ottawa, Jim Watson, a déclaré à CBC Radio Matin d’Ottawa lundi que le camion-citerne qui a été enlevé contenait environ 3 500 litres de carburant.

Le camp stocke toujours des fournitures

On pense toujours qu’il y a plus de carburant et d’autres fournitures telles que de la nourriture stockée sur le parking, que des bénévoles ont fait la navette vers les manifestants qui bloquent la soi-disant «zone rouge» autour de la Colline du Parlement.

La police d’Ottawa a annoncé dimanche qu’elle arrêterait ces livraisons. Les manifestants disent qu’ils prévoient de continuer à apporter des bidons de carburant au centre-ville.

Des manifestants à Ottawa transportent du carburant jusqu’à leurs véhicules. Le Service de police d’Ottawa a déclaré que toute personne essayant d’apporter un “soutien matériel” aux manifestants serait susceptible d’être arrêtée. (Radio-Canada)

Les organisateurs disent qu’ils essaient d’embêter les résidents et les politiciens pour qu’ils acceptent leurs objectifs, qu’il s’agisse de mettre fin à toutes les règles de la COVID-19 à travers le Canada ou de faire démissionner tous les sénateurs et le gouverneur général.

Ils n’apportent plus de carburant aux manifestants dans le parc de la Confédération en face de l’hôtel de ville, qui, selon la police, a été nettoyé et clôturé. Un restaurant éphémère en bois a été déplacé du parc vers le terrain de Coventry plus tôt dimanche.

Réunion du conseil d’urgence aujourd’hui

La police a reconnu, rétrospectivement, que permettre aux camions de se garer au parc RCGT, propriété de la ville, à l’est du centre-ville, était une erreur clé dans ce qu’ils appellent une manifestation sans précédent.

Lorsqu’ils ont offert le lot aux manifestants il y a plus d’une semaine, l’idée était de faire sortir les camions du centre-ville. Mais les manifestants se sont rapidement organisés en un camp de ravitaillement, avec de grandes tentes pour la nourriture et, récemment, l’ajout de trois saunas fonctionnels.

Les gens entretiennent les feux à l’intérieur des saunas qui ont été donnés aux manifestants au parc RCGT à Ottawa le 6 février 2022 alors qu’une manifestation contre les restrictions de la COVID-19 se poursuit dans sa deuxième semaine. (Justin Tang/La Presse Canadienne)

La descente de police dramatique sera sûrement l’une des nombreuses questions discutées lors de la réunion du conseil d’urgence prévue à 13 h HE lundi pour aborder, selon l’ordre du jour, “l’impact de la manifestation du convoi de camions des résidents et des entreprises de la ville”.

Un certain nombre de conseillers ont vivement critiqué le fait que la police doit montrer qu’elle applique la loi et que la démonstration de force de dimanche soir sera probablement bien accueillie.

Le Conseil est également susceptible d’aborder d’autres mesures qu’un certain nombre de conseillers ont réclamées, qu’il s’agisse de demander l’aide de l’armée – avec laquelle le Premier ministre a déclaré que le pays devait être « très, très prudent » – pour demander le La GRC prendra en charge le maintien de l’ordre sur la rue Wellington, même si la chaussée est sous la responsabilité de la ville.

La police a reçu l’approbation de la Commission de services policiers d’Ottawa lors d’une réunion d’urgence samedi pour assermenter 257 agents de la GRC en tant qu’agents spéciaux. On ne sait pas combien d’agents de la GRC ont rejoint les rangs locaux jusqu’à présent.

REGARDER | Le maire d’Ottawa sur le nombre de policiers disponibles :

Ottawa demande plus de policiers malgré l’état d’urgence

La police d’Ottawa intensifie la pression sur les manifestants du convoi, saisit du carburant et procède à des arrestations, dit le maire Jim Watson, mais la ville a également demandé plus de policiers à l’OPP et à la GRC. 4:52

Le maire Watson devrait également discuter des raisons pour lesquelles il a déclaré l’état d’urgence dimanche, qualifiant ces manifestations de “l’urgence la plus grave à laquelle notre ville ait jamais été confrontée”.

Alors que l’état d’urgence de la ville donne à la municipalité peu de pouvoirs étendus – il permet surtout à la municipalité d’acheter plus facilement et plus rapidement des fournitures, y compris des dépanneuses – une déclaration provinciale d’urgence apporte plus de pouvoirs.

En vertu de la Loi sur la gestion des urgences et la protection civile de l’Ontario, la province peut, entre autres, limiter les déplacements des personnes à l’intérieur de la ville.

Par exemple, cela pourrait empêcher les personnes qui ne peuvent pas prouver qu’elles vivent et travaillent dans la “zone rouge” d’entrer et de sortir de la zone.




Reference-www.cbc.ca

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