Fière ambassadrice du spectacle, la comédienne Fiona Reid se souvient encore du succès de la pièce à New York où elle a fait partie de la distribution.
La réaction du public est très forte, on n’oublie jamais qu’on est à Broadway
, assure Mme Reid qui incarne la professeure Minerva McGonagall ainsi que Dolores Umbridge dans la superproduction.
Inspirée du huitième épisode de la saga, cette pièce s’est d’abord fait remarquer à Londres en 2016 avant d’essaimer dans plusieurs métropoles – Melbourne, San Francisco, Tokyo…
Dans sa version 100 % canadienne mise en scène par John Tiffany, le Mirvish promet le même envoûtement qui lui vaut sa réputation, et ce, sans lésiner sur les moyens. 5 millions ont été dépensés en rénovations pour recréer une ambiance Poudlard dans le célèbre théâtre de la rue King.
La première canadienne de la pièce « Harry Potter et l’enfant maudit » devait avoir lieu en octobre 2020 à Toronto.
Photo : La Presse canadienne / Matthew Murphy/Mirvish Productions
L’expérience immersive débute dès que le spectateur arrive au théâtre
, promet John Karastamatis, directeur des communications et de la programmation de Mirvish Productions. Le monde d’Harry Potter implique de quitter la réalité
, justifie-t-il.
Des vidéos postées sur Facebook donnent un aperçu de l’impressionnant chantier de remodelage
et de décoration
au cours duquel 700 places assises ont été retirées.
En pleins travaux, le Mirvish réduira son nombre de places disponibles de 2300 à 1600 sièges pour une salle «plus intime».
Photo : CBC
Selon les comptes-rendus des précédentes versions déjà jouées, on pressent de nombreux effets spéciaux à base de fumigènes, ventilateurs, trappes et autres jeux de lumières.
En attendant la première le 31 mai, les répétitions ont été déménagées au théâtre Elgin. On y retrouve sans costume celles et ceux qui prêteront leurs traits aux célèbres personnages de la saga créée par J.K Rowling.
La production se targue d’avoir réussi à réunir une distribution « 100% canadienne ».
Photo : Radio-Canada / Camille Fereisen
Dans cette adaptation scénique, Harry Potter a désormais 36 ans. Marié, père de trois enfants, il travaille au ministère de la Magie. Le récit, scénarisé par Jack Thorne, se concentre sur la relation conflictuelle entre Harry Potter et son fils Albus. Ce dernier s’est lié d’amitié avec Scorpius, le fils du rival d’enfance de Harry Potter, Draco Malfoy.
C’est Trevor White, acteur originaire de Vancouver, qui incarnera le célèbre sorcier à lunettes rondes 19 ans après Poudlard. Avant même le début des répétition, la pression monte. L’acteur redoute les attentes énormes
des inconditionnels de la saga.
Né à Vancouver, Trevor White a été choisi pour incarner Harry Potter à la suite de son audition en 2019.
Photo : Radio-Canada / Camille Fereisen
Depuis 2019, j’ai lu tous les livres deux fois, j’avais le temps en fait!
, partage le comédien dans un français parfaitement fluide. Il s’est toutefois refusé à regarder les précédentes versions scéniques pour créer son propre personnage. Je veux vraiment y ajouter mon cœur et mon âme
.
« On veut livrer une histoire non seulement de magie, mais originale, [pour] les fans mais aussi les personnes qui ne connaissent pas du tout l’histoire. »
Selon les règles sanitaires en vigueur, les spectateurs devront garder leur masque durant les 3 h 30 de représentation.
Les prix des billets, en semaine, varient de 78 $ (aux deux dernières rangées du balcon), à 208 $ pour les mieux placées.
La billetterie précise qu’il vaut mieux planifier de voir le spectacle à la fin de l’été ou cet automne pour obtenir de meilleures places groupées.
Avec les informations de Camille Fereisen
Reference-ici.radio-canada.ca