Grippe aviaire : une deuxième ferme avicole touchée en C.-B.


L’élevage infecté a été mis en quarantaine et les producteurs situés dans un rayon de 12 kilomètres ont été informés de la situation.

Le ministère de l’Agriculture indique qu’il travaille en étroite collaboration avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), les producteurs de volaille et le ministère de la Santé pour s’assurer que des mesures de protection sont en place.

La présence de la grippe aviaire inquiète en Colombie-Britannique. Peggy Ife, comptait 77 poules sur sa propriété dans la communauté de Burton, au sud-est de la province. Elle n’en a plus qu’une douzaine.

Elles tombaient littéralement raides mortes, raconte-t-elle en ajoutant que certains de ses oiseaux étaient dans un état léthargique et ne s’intéressaient plus à la nourriture.

Après avoir fait des recherches, Peggy Ife a déterminé que ses poules ont fort probablement contracté la grippe aviaire. Elle estime que tout son élevage disparaîtra d’ici deux jours.

Elle soupçonne que les mangeoires destinées aux oiseaux sauvages de la région ont transmis le virus à ses poules.

Peggy Ife signale que des enquêteurs de l’ACIA ont visité sa ferme lundi. Elle devrait connaître les résultats mercredi.

Jennifer Provencher, chercheuse à Environnement Canada, affirme que la grippe aviaire est courante, mais que cette souche particulière est plus mortelle que les autres et se propage par les sécrétions orales et fécales.

Les responsables d’autres provinces conseillent aux résidents de cesser temporairement de remplir leurs mangeoires et leurs bains pour les oiseaux afin de réduire la propagation du virus.

Mettre en place des mesures préventives

Le ministère de l’Agriculture indique également qu’un pygargue à tête blanche récemment trouvé à Delta a été déclaré positif à la grippe aviaire.

C’est le deuxième cas positif chez les oiseaux sauvages en Colombie-Britannique depuis février, lorsque la souche H 5 N 1 a été confirmée dans les restes d’un pygargue à tête blanche à Vancouver.

Une image de cellules de la grippe aviaire

Micrographie électronique à transmission colorisée des virus de la grippe aviaire A H5N1 (en jaune) cultivés dans des cellules (en vert).

Photo : Centre de contrôle des maladies infectieuses/Canadian Press

La province exhorte les éleveurs de volailles à être vigilants et à mettre en place des mesures préventives, notamment en éliminant ou en réduisant les occasions de contact avec les oiseaux sauvages, en réduisant l’accès des humains aux élevages de poules et en augmentant le nettoyage.

Selon Jennifer Provencher, la grippe aviaire peut rendre malade n’importe quel oiseau et il est important de surveiller les signes du virus pour signaler tout soupçon aux autorités.

Aucun cas humain détecté

Des foyers de grippe aviaire ont été confirmés à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse, en Ontario, au Québec ainsi qu’en Saskatchewan et en Alberta, mais aucun cas humain n’a été détecté.

L’ACIA souligne que la maladie n’est pas considérée comme une préoccupation importante pour les personnes en bonne santé qui ne sont pas en contact régulier avec des oiseaux infectés.

L’organisation s’attend à ce qu’il y ait d’autres cas, car les oiseaux sauvages continuent de s’envoler vers le nord pour l’été.

Le vétérinaire en chef adjoint de la Colombie-Britannique demande à tous les exploitants commerciaux de volailles ayant plus de 100 oiseaux de se conformer à la loi, notamment en déplaçant leurs animaux à l’intérieur jusqu’à la fin de la migration printanière en mai.

Avec des informations de Courtney Dickson, de Radio West et La presse canadienne



Reference-ici.radio-canada.ca

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