De retour des Jeux olympiques avec des souvenirs grandioses


Ils ont tous les trois été marqués par le gigantisme de ces Jeux.

Le Baie-Comois, Benjamin Salgado a coordonné les activités de désinfection des installations de la délégation canadienne.

Ce qui m’a étonné, c’est l’ampleur de l’organisation derrière les Jeux olympiques. C’est vraiment préparé des années à l’avance et c’est ce qui est grandiose. Quand on arrive, on sent tout de suite sur le terrain à quel point tout ça a été planifié, organisé. C’est assez extraordinaire, témoigne-t-il.

Il est ressorti enrichi de cette expérience, autant sur le plan personnel que professionnel.

Chaque jour il y avait quelque chose qui faisait en sorte que ce voyage, ce séjour était tout aussi incroyable. Côtoyer chaque jour les athlètes et l’équipe de mission m’a fait vraiment grandir dans mon métier, explique-t-il.

Le magicien Benjamin Salgado

Benjamin Salgado a fait partie des quatre employés de l’entreprise Proaxion Canada déployés dans les installations du Comité olympique canadien à Pékin (archives).

Photo : Radio-Canada / Benoit Jobin

De son côté, Brian St-Louis, qui est le gérant d’équipement du Drakkar de Baie-Comeau, a accompagné l’équipe masculine de hockey.

Pour moi, c’était le plus gros événement sportif et culturel auquel j’ai assisté dans ma carrière, explique-t-il.

« C’était toute une expérience de vie! »

— Une citation de  Brian St-Louis, gérant d’équipement du Drakkar de Baie-Comeau

Malgré la performance décevante de l’équipe masculine qui a terminé 6e, Brian St-Louis a pu célébrer la victoire de l’équipe féminine de hockey face aux États-Unis.

C’était très remarquable! C’était le fun de voir ça, d’être là pour les encourager. Toute l’équipe de hockey masculin était là et je pense que les filles l’ont bien reconnu, raconte-t-il.

Brian St-Louis devant des bâtons de hockey.

Brian St-Louis est allé aux Jeux olympiques de Pékin pour accompagner Équipe Canada comme gérant à l’équipement (archives).

Photo : Radio-Canada / Camille Lacroix

Brian St-Louis raconte aussi avoir été particulièrement frappé par la cérémonie de clôture.

Le moment le plus marquant, c’est quand on a fait partie de la cérémonie de clôture. Quand toute la délégation canadienne était habillée pareil, quand nous sommes arrivés dans le milieu du stade, avec les lumières, et la musique, les gens qui dansent autour, se souvient-il.

La démesure

Bastien Garon, un physiothérapeute originaire de Dégelis, a accompagné l’équipe nationale de ski acrobatique.

Il retient de son séjour en Chine la démesure des ressources humaines, matérielles et financières déployées durant l’événement, et les riches émotions qu’il a vécues.

Ce qui m’a surpris, je ne voudrais pas dire que c’est le manque de surprise, mais c’était vraiment la même chose que durant une coupe du monde avec une attention médiatique 1000 fois plus importante : la routine pour les athlètes, pour les entraîneurs – et même la mienne – était la même, raconte-t-il.

Portrait du physiothérapeute Bastien Garon

Le physiothérapeute originaire de Dégelis, Bastien Garon, accompagnait l’équipe canadienne de ski acrobatique aux Jeux olympiques de Beijing 2022 (archives).

Photo : gracieuseté de Bastien Garon

Bastien Garon se rappelle une remise de médaille qui a pris une tout autre connotation depuis le début de la guerre en Ukraine.

La personne qui est arrivée deuxième et la personne qui est arrivée troisième, ce sont un Ukrainien et un Russe, qui sont amis dans la vie, puis il y avait une photo où ils s’enlacent avec leur drapeau avant la cérémonie des médailles, raconte-t-il.

« Une dizaine de jours plus tard, c’est une image qui frappe d’autant plus. »

— Une citation de  Sébastien Garon, physiothérapeute originaire de Dégelis

Cette image rappelle la collégialité entre nations souhaitée par les Jeux olympiques, dorénavant profondément ébranlée par la guerre en Ukraine.

D’après les informations de Laurie Dufresne



Reference-ici.radio-canada.ca

Leave a Comment