COVID-19 : le Bas-Saint-Laurent atteint un plateau de contagion


Le directeur de la santé publique de la région, Sylvain Leduc, mentionne qu’en moyenne, une cinquantaine de cas positifs sont encore identifiés quotidiennement par test test d’amplification en chaîne par polymérase. Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), le virus touche présentement 379,4 personnes par 100 000 habitants au Bas-Saint-Laurent.

La situation réelle est encore moins réjouissante, puisque les tests de dépistage test d’amplification en chaîne par polymérase sont réservés à une clientèle prioritaire qui comprend notamment le personnel du milieu de la santé, de l’éducation et des services d’urgence. Il y aurait en réalité beaucoup plus de personnes infectées; les résultats obtenus par tests de dépistage rapide n’apparaissant pas dans les statistiques.

Les aînés ont droit aux tests PCR

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent a d’ailleurs rappelé jeudi que les tests PRC sont également offerts à toute personne de 70 ans et plus qui présente des symptômes comme la toux, la fièvre ou une perte d’odorat.

En entrevue à l’émission Info-réveil, le Dr Leduc a mentionné que les aînés sont parmi les personnes les plus durement touchées par le virus. Ce qu’on souhaite ne pas voir, c’est d’augmenter la transmission à nouveau vers nos populations vulnérables, plaide-t-il.

Il rappelle du même souffle que le virus est encore bien présent dans la région puisque le variant Omicron est très contagieux. Il affecte d’ailleurs même des Bas-Laurentiens triplement vaccinés.

« On ne le répétera jamais suffisamment, la vaccination, si elle n’empêche pas totalement de se transmettre ce virus-là, au moins elle diminue énormément les risques d’avoir des conséquences. »

— Une citation de  Sylvain Leduc, directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent

Le directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent mentionne que les hospitalisations se maintiennent autour de 20 patients, chaque jour. Depuis le début de l’année 2022, ce chiffre n’a jamais baissé en bas de 15 hospitalisations simultanées.

Le déconfinement se poursuit

Le 12 mars va marquer l’imaginaire selon Dr Sylvain Leduc puisque cette date va marquer la fin de l’utilisation du passeport vaccinal au Québec. Néanmoins, il ne s’en inquiète pas outre mesure. Bien que l’outil ait été utile, le passeport ne prenait en compte que les deux premières doses du vaccin et l’injection de la 2e dose remonte à l’été dernier pour la majorité de la population, précise-t-il. Je ne vous dis pas qu’il ne sera pas un jour [à nouveau] nécessaire, on ne le sait pas , clame le Dr Leduc, estimant que le gouvernement est allé tirer le maximum du passeport vaccinal.

« [L’abandon du passeport vaccinal] annonce cette phase de transition où tout le monde doit apprendre à gérer les risques et à se protéger du mieux qu’il peut. »

— Une citation de  Dr Sylvain Leduc, directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent

Le déconfinement du Québec va se poursuivre avec la fin de l’obligation de porter un masque dans les endroits publics. Cette mesure devrait être annoncée par le gouvernement provincial au mois d’avril. Celui qui est en charge de la santé publique au Bas-Saint-Laurent croit néanmoins que rien n’empêche les gens de porter un couvre-visage s’ils se sentent à risque d’être infecté ou de transmettre le virus.

Portrait du docteur qui parle au micro

Le directeur de la santé publique, Sylvain Leduc, en point de presse (archives)

Photo : Radio-Canada

Le port du masque a encore son utilité , affirme le docteur Leduc, dans le contexte où les lieux publics vont pouvoir accueillir leur clientèle à pleine capacité dès samedi.

« La pandémie n’est pas entièrement derrière nous, mais on regarde vers l’avant de façon favorable. »

— Une citation de  Sylvain Leduc, directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent

Sylvain Leduc n’écarte pas la possibilité d’une 6e vague de contamination, mais elle n’aura pas lieu à court terme, estime-t-il. Il ajoute cependant qu’il faudra demeurer vigilant lors de l’automne et de l’hiver prochain.



Reference-ici.radio-canada.ca

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