CJ McCollum a posé ses premiers dribbles avec les Pels : dur dur face au Heat, pourcentage cracra mais les promesses sont là


Il fut l’un des agitateurs, malgré lui, des derniers jours précédant la date limite commerciale, et il fit ses premiers pas cette nuit avec sa nouvelle équipe de la Nouvelle-Orléans. Lui ce n’est pas Tony Snell mais plutôt CJ McCollum, devenu un Pelican sur les coups de 1h40, et malheureusement pour lui c’est un Heat désormais en mission qui lui faisait face. Mais ce qui est officiel, aussi, c’est qu’un joueur aussi lisse va enflammer très vite le… Smoothie King Center.

Les stats maison de ce premier envol du nouveau Pelican c’est juste ici

Une première vue le bilan ne parait pas célèbre. 15 points à 6/21 au tir dont 2/10 de sa nouvelle place de parking, 7 rebonds, 5 passes, du bon Bradley Beal version automne 2021. Mais cette ligne de stats est évidemment à mettre en parallèle avec deux facteurs principaux, à savoir 1) la mise en route obligatoire dans une nouvelle équipe, avec de nouveaux coéquipiers et 2) c’était quand même le Heat en face, pas n’importe quels bambins. Une équipe de Miami privée de Tyler Herro car, décidément, Erik Spolestra ne pourra donc jamais compter sur son roster au complet, mais un groupe solide et porté par un Big Three intouchable composé de Jimmy Butler, Bam Adebayo et Kyle Lowry. 29/8/3/4 à 9/16 au tir et 11/11 aux lancers pour Jimmy Buckets, 29 points à 13/21 pour Bam Eudrice et, surtout, 14 points, 11 rebonds, 11 passes et 4 interceptions d’un Kyle Lowry qui quoiqu’on en dise transfigure cette équipe quand il est en short. Absent récemment à cause de problèmes persos, Calorie a brillé de tout son être cette nuit, de toutes ses grosses fesses, et sa férocité et sa malice défensive Couplé à sa propreté en attaque aura fait très mal à des Pélicans en recherche de sensations. Un résultat logique finalement, +15, à l’issue d’un match qui n’a jamais été gagné avant l’heure mais que les joueurs de Spo auront tout de même géré solidement pour s’assurer de se réveiller ce matin, encore , en tête d’une Conférence Est qui a réalisé une sacrée mue hier soir avant la date limite.

Les Pélicans ? Il y a de quoi voir venir, clairement, mais il y a aussi du boulot. CJ McCollum a régalé de par ses dribbles chaloupés, quelques buckets bien sentis et une tripotée de caviars crémeux, Brandon Ingram s’est pris lui aussi de plein fouet le brelan d’as défensif JB / Bam / KL, Jose Alvarado a de nouveau marqué des points dans la course au Gérard d’Or 2022 et Jonas Valanciunas a fait ce qu’il pouvait – bien – faire face au champion olympique qui squattait sa raquette cette nuit. Un échauffement difficile face à une équipe qui joue aussi pendant mais sur certaines séquences l’ancien Blazer qui trouve facilement la grande tige Ingram et même Devont’e Graham, am-stram-gram, pick and roll avec Ingram, bourre et bourre avec Graham, trio avec lequel Willie Green va pouvoir travailler sereinement puisque la base de talent est folle. Le programme des volatiles avant la coupure du All-Star Weekend ? Les Spurs, les Raptors, les Grizzlies et les Mavs, tous à domicile, l’occasion pour l’ancien nez le plus crochu d’Oregon de se rendu avec le bayou et ses nouveaux coéquipiers, avant d’entamer une grosse série face au gratin ou presque de Ouest (Lakers, Suns, Kings, Jazz, Nuggets, Grizzlies de nouveau) et ainsi quelques indices sur le potentiel immédiat donner de cette équipe.

Des débuts comme on les imaginait, finalement, pleins d’espoir mais ça le Heat n’en avait rien à secouer. On reste sur le postulat d’une sacrée puissance offensive, sur l’association entre deux des plus beaux footworks de la Ligue, et si d’aventure les Pels galéraient à enchainer les victoires, disons qu’on appréciera sans doute, au moins, quelques pas de danse quotidiens dans la ville berceau du jazz. Allez, trompettes.




Reference-trashtalk.co

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