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Les prix du carburant battent des records en raison de l’escalade des prix du pétrole, des taxes sur le carburant et de l’activisme socio-environnemental, déclare le « gourou du gaz » du Canada.
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Selon Dan McTeague de Canadians for Affordable Energy, le prix moyen national de l’essence régulière lundi était d’environ 1,55 $ le litre, le plus élevé jamais enregistré. La moyenne manitobaine est d’environ 1,42,3 $. Les prix à Winnipeg continuent de grimper, atteignant 1,49,9 $ dans certaines stations-service lundi. Au cours de la dernière année, les prix locaux sont passés de 1,04 $ à 1,49,9 $. Sur les marchés internationaux, le pétrole brut est passé de moins de 60 $ US le baril à plus de 91 $ au cours de la dernière année.
McTeague, lors d’un entretien téléphonique, a déclaré que 17 cents des récentes augmentations du prix de l’essence étaient liées à la hausse du prix du pétrole, qui était de 75 dollars le baril il y a cinq semaines. Un autre facteur des prix élevés de l’essence est la « non performance » du dollar canadien, qui se traduit par une perte de pouvoir d’achat de 13 à 14 cents par dollar. De plus, les gouvernements, en particulier au niveau fédéral, continuent de prélever des taxes sur le carburant.
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“Ces augmentations sont importantes car nous n’avions pas de taxes sur le carbone en 2014, lorsque nous avons vu pour la dernière fois du pétrole à 90 $, ce qui aggrave la situation”, a déclaré McTeague. «La doublure argentée… les stations-service ont résisté. Ils auraient pu vraiment augmenter les prix il y a plus d’une semaine et demie, mais ils ont tenu jusqu’au bout, hier et aujourd’hui, car il leur en coûte environ 1,36 $ pour acheter leur carburant aujourd’hui. Donc, si quelqu’un arrive et achète son essence avec une carte de crédit, il n’a aucune marge, alors ne blâmez pas les détaillants d’essence.
McTeague a déclaré qu’il n’y avait pas assez de pétrole produit pour répondre à la demande, ajoutant que les militants environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) faisaient pression sur les banques pour qu’elles adoptent des principes de justice sociale et environnementale, réduisant ainsi l’approvisionnement en combustibles fossiles.
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“C’est donc ce qui cause l’augmentation des prix, qu’on le veuille ou non”, a-t-il déclaré. « Les gens n’aiment pas que j’en parle. J’ai une demi-douzaine de personnes que je connais qui ont des projets qui pourraient amener plus de pétrole (sur le marché) et elles sont presque ridiculisées lorsqu’elles appellent leur banque pour dire : « Cela peut-il être financé ? Comme c’était le cas dans le passé, il y avait une file de gens qui le faisaient – maintenant plus rien. Parce que, bien sûr, ces gens sont (courtisés) par des écologistes et d’autres militants qui disent que les banques ne devraient pas être impliquées dans la production de combustibles fossiles — nous devrions tout investir dans des éoliennes et des panneaux solaires. Dites-vous quoi, comment ça va marcher quand il fait -35°C dehors ? Ce n’est pas le cas. Demandez aux Européens.
Et les augmentations de prix ne sont peut-être pas encore faites. Certains pensent que le coût du litre pourrait atteindre 2 $ cette année.
L’expert Adam Rozencwajg a déclaré la Poste nationale il pense qu’une crise pétrolière rivalisant avec celle des années 1970 pourrait se profiler.
Twitter @JamesWestgateSn
Reference-winnipegsun.com