Ces actions seront rendues possibles grâce à l’aide gouvernementale offerte à 21 villes du Québec, dont 700 000 dollars à Rimouski.
La moitié de l’aide financière va servir à remplacer le mobilier urbain, comme des bancs publics, des supports à vélo, des petites terrasses ou des décorations. Les premières structures seront cependant livrées l’an prochain.
Plan demandé pour le futur
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rimouski-Neigette, Guillaume Sirois, salue ces investissements, mais a hâte que la Ville se commette davantage sur ce qu’elle entend faire du centre-ville dans les prochaines années.
« Effectivement, ça, c’est un pas dans la bonne direction. Il y a un “après” là. Ce projet-là finit en 2023. Mais en 2024, 2025, c’est quoi la vision qu’on a au niveau de notre centre-ville? »
Il y a d’autres choses qui doivent venir après. Il y a la place des Anciens-Combattants, la cathédrale qui est un dossier super important, le dossier des stationnements aussi. Qu’est-ce qu’on va faire? Est-ce que le télétravail est là pour perdurer?
se demande Guillaume Sirois.
Un seul centre-ville bénéficiaire dans l’Est-du-Québec
Rimouski est la seule municipalité à bénéficier de cette aide de Québec dans l’Est-du-Québec.
Les villes-centres de
MRC, comme Matane, Baie-Comeau, Gaspé ou Rivière-du-Loup, par exemple, sont exclues.« L’idée n’était pas de saupoudrer, parce que de donner de toutes petites enveloppes n’aurait pas eu l’effet escompté, c’est-à-dire qu’on veut avoir les gens qui reviennent dans leur centre-ville. »
De passage à Rimouski, la ministre déléguée à l’Économie, Lucie Lecours a répété que l’aide financière pour la relance des centres-villes ne s’appliquera pas aux municipalités de moins de 30 000 habitants.
La ministre Lecours a affirmé qu’on retrouve moins de travailleurs dans les centres-ville plus modestes, ce qui ne serait pas le cas de Rimouski selon elle.
Les plus petites municipalités ont des commerces qui [ont pignon] sur rue où les gens ont continué à consommer localement, mais les plus gros centres-villes, où ce sont beaucoup des travailleurs et touristes [qui circulent], ce sont eux qui ont véritablement souffert de la désaffectation de ces catégories de personnes
, a expliqué la ministre.
À l’échelle du Québec, Montréal a obtenu 40 millions de dollars, Québec 10 millions et 19 villes, dont Rimouski, se sont partagés 25 millions de dollars.
Population sondée à Rimouski
Le maire de Rimouski, Guy Caron, soutient que la population a été sondée avant de prendre des décisions sur ce qui sera revitalisé au centre-ville.
C’était vraiment important. On a consulté [la population] le plus largement possible, le plus exhaustivement possible, pour avoir un portrait d’ensemble de ce que la population voulait et on est arrivés avec le programme qu’on a pu déposer. Un programme qui satisfaisait le gouvernement du Québec
, met de l’avant Guy Caron.
Selon le sondage réalisé par la Ville, une des principales préoccupations des citoyens est la disponibilité du stationnement ainsi que son coût. Aucune annonce n’a été faite en ce sens lundi après-midi.
Les autres préoccupations des citoyens sont en lien avec l’offre de commerces, l’ambiance générale et visuelle du centre-ville ainsi que l’organisation d’événements et d’activités.
La Ville de Rimouski a présenté son plan d’action pour la revitalisation du centre-ville en janvier dernier.
Avec les informations de Michel-Félix Tremblay
Reference-ici.radio-canada.ca