« J’ai très confiance en l’avenir » du CSS des Chic-Chocs, dit l’ancien DG par intérim


Il dresse un bilan positif de son mandat qu’il a terminé à la mi-février à la tête du Centre de services scolaire pour prendre sa retraite.

L’ancien directeur général du centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs est arrivé en poste en juillet dernier, alors que le centre de services scolaire des Chic-Chocs était en pleine crise.

Le conseil d’administration avait alors perdu plus du tiers de ses membres, la directrice générale Deslilas Fournier s’était absentée pour des raisons personnelles, et le lien de confiance entre le comité de parents et le CA était brisé. Bref, Bernard D’Amours a fait face à un vide administratif qu’il a dû tant bien que mal combler.

On a fait ce qu’on avait à faire, lâche-t-il.

Par exemple, il note que le conseil d’administration de l’organisation compte maintenant 12 membres votants sur 15, alors qu’il n’y en avait que 7 lorsqu’il est entré en poste en juillet dernier.

La gouvernance au Centre de services scolaire des Chic-Chocs n’est pas en reste par rapport aux autres Centres de services, assure-t-il. Le conseil d’administration est encore plus fort parce qu’on a des parents qui se sont ajoutés, on a des membres de la communauté, on a une vision plus large, on a plus de gens des avec expériences diversifiées, ce qui fait que le conseil d’administration. va en sortir gagnant.

Le directeur général de la Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, Bernard D'Amours

L’ancien directeur général par intérim du Centre de services scolaire des Chic-Chocs, Bernard D’Amours.

Photo : Radio-Canada / Julie Tremblay

Mobiliser les employés

Les postes vacants de cadres supérieurs du Centre de services scolaire ont été pourvus durant le mandat de Bernard D’Amours, qui assure que le lien de confiance entre employés et direction se reconstruit.

Ça a été d’amener les employés à voir l’avenir de façon positive. Je pense que les gens ont embarqué dans ce qu’on proposait. Il n’y a pas de recette miracle : c’est de s’assurer que les instances se tiennent et que les gens qui ont un rôle à jouer le jouent correctement et qu’on puisse surtout les accompagner et les appuyer dans le rôle qu’ils ont à jouer à l’intérieur du centre de services scolaire, explique-t-il.

« À partir du moment où les employés ont senti qu’il y avait des gens pour les aider, les accompagner et les supporter, ils ont embarqué dans le bateau. »

— Une citation de  Bernard D’Amours, ancien directeur général par intérim du CSS des Chic-Chocs

Des défis

Il reste toutefois 8 sièges vacants au Comité de parents du centre de services scolaire, ce qui n’est pas une préoccupation pour Bernard D’Amours, qui assure que celui-ci est fonctionnel.

Cela arrive souvent : chaque année, certains conseils d’établissement ne délèguent pas de parents au comité de parents pour toutes sortes de raisons. Ce n’est pas propre au centre de services scolaire des Chic-Chocs, assure-t-il.

Pour lui, le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre demeure le principal défi auquel fait face le centre de services scolaire des Chic-Chocs, un défi qui touche aussi l’ensemble du réseau de l’éducation et de nombreux autres domaines.

C’est une problématique dans tous les corps d’emplois, dans la mesure où le marché est très compétitif, et qu’il y a une chaude lutte entre les entreprises, les organismes publics, les organismes parapublics qui courent après les mêmes compétences, indique-t-il.

Il dit aussi avoir eu accès à certaines parties du diagnostic organisationnel, qui est actuellement entre les mains de la direction du centre de services scolaire, sans vouloir en indiquer le contenu.

De son côté, le centre de services scolaire des Chic-Chocs n’a pas répondu à nos demandes à savoir si le diagnostic organisationnel allait être rendu public.



Reference-ici.radio-canada.ca

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