Garderies pour chiens : un secteur en pleine expansion


Au début, il pouvait seulement accueillir une quinzaine de bêtes. Aujourd’hui, on peut accueillir jusqu’à 55 chiens, affirme l’entrepreneur de North Bay.

« Il y a 25 chiens sur notre liste d’attente, et on continue de recevoir 5 à 6 appels par semaine de clients potentiels. C’est une expansion constante. »

— Une citation de  Tom Dufresne, propriétaire de la garderie Camp d’aventure pour chiens de North Bay

Selon M. Dufresne, le modèle d’affaires de son entreprise correspond aux besoins de différents propriétaires de chiens.

Nous offrons plusieurs services au même endroit : un service de garde, de socialisation, de l’exercice physique, de la nourriture, et nous travaillons sur le dressage et l’entraînement, explique-t-il.

Avec plusieurs propriétaires qui retournent progressivement sur leurs lieux de travail, M. Dufresne s’attend à ce que la demande pour ses services continue de croître.

Du côté de la baie Georgienne, la garderie Unleash The Pawsitivity de Mélissa MacKinnon connaît le même succès.

On a dû bâtir de nouvelles installations à deux reprises pour pouvoir satisfaire la demande, relate-t-elle.

Melissa sourit et joue avec des chiens.

Avant de se lancer dans une entreprise de garderie pour chiens, Melissa MacKinnon travaillait comme technicienne vétérinaire spécialisée en comportement.

Photo : Melissa MacKinnon / Unleash the pawsitivity

Quand on a commencé à accueillir les chiens en 2016, une journée occupée était une journée avec 20 chiens, se remémore-t-elle. Maintenant, nous en accueillons 55.

L’entrepreneure, qui est technicienne vétérinaire de formation, affirme qu’elle ne pourra pas prendre de nouveaux clients avant l’été.

Ces chiots COVID qui se distinguent du lot

Darlene Nicholson, de la région de Sudbury, gère une garderie pour chiens depuis huit ans.

Depuis la levée des restrictions sanitaires, ses services gagnent en popularité. On est inondés de demandes.

La plupart des chiens sont des clients de longue date, mais il y a également plusieurs nouveaux visages.

Darlene sourit à la caméra.

Darlene Nicholson a récemment déménagé dans un espace plus grand pour augmenter sa capacité d’accueil et diversifier son offre de service.

Photo : Darlene Nicholson / Friends Fur-Ever / Facebook

Les nouveaux, “les chiots COVID”, comme on les appelle, ils sont différents, explique Mme Nicholson. Ils regardent constamment la porte, ne jouent pas avec les autres chiens, et ont de l’angoisse de séparation.

Selon elle, il est normal que les chiots qui ont manqué de socialisation dans leur début de vie soient craintifs initialement.

Elle estime toutefois que les chiens sont heureux en groupe, alors ils s’ajustent rapidement.



Reference-ici.radio-canada.ca

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