Futures éducatrices à l’enfance recherchées sur la Côte-Nord


C’est vraiment le bon moment de se lancer en technique en éducation à l’enfance, pour ceux qui envisagent une carrière en ce moment, mais aussi pour se former, assure Odette  Lavigne, directrice générale du Regroupement des Centre de la petite enfance de la Côte-Nord. 

Un nouveau Centre de la petite enfance à Baie-Comeau d’environ 80 places et une nouvelle pouponnière, deux nouvelles installations à Sept-Îles pouvant accueillir aussi près de 80 enfants, et un agrandissement de 21 places, sans compter les appels de projets en continu… Les chantiers en cours pour combler les besoins ne manquent pas, détaille-t-elle.

Il faudra engager de nombreuses personnes pour assurer ces nouveaux services. Pour réussir cette offensive de recrutement en Centre de la petite enfancearderie, on compte miser sur des bourses d’études qui peuvent atteindre jusqu’à 15 000 dollars pour la technique d’éducation à l’enfance. Des programmes d’alternance travail-études sont aussi offerts.

Jean-Philippe Morin.

Jean-Philippe Morin, le nouveau dg du CPE Sous le bon toit

Photo : Radio-Canada / Félix Lebel

Les récentes négociations de la convention collective des éducatrices à l’enfance garantissent de meilleures conditions salariales, qui peuvent aller de 20 à 30 dollars de l’heure. Selon le directeur général du Centre de la petite enfance Sous le bon toit à Sept-Îles, Jean-Philippe Morin, de telles avancées auront un impact positif sur le recrutement. 

Tous les ingrédients sont réunis pour prendre les gens qui avaient cette volonté-là, mais qui ne pouvaient pas nécessairement faire cet emploi-là seulement par vocation, ils avaient besoin d’un salaire qui était un peu plus considérable, estime Jean-Philippe Morin.

« C’est très considérable ce qui a été gagné à la négociation de l’automne. »

— Une citation de  Jean-Philippe Morin, directeur général du CPE Sous le bon toit à Sept-Îles

Un travail de quatre jours semaine, jamais de soir, jamais de fin de semaine… L’horaire des Centre de la petite enfance peut aussi être un avantage pour les parents qui souhaiteraient se lancer, fait valoir Odette Lavigne. La question de la reconnaissance semble aussi s’être jouée durant les négociations.

On est devenus des spécialistes dans le développement de l’enfant, et je pense que cette reconnaissance-là [s’est concrétisée avec] l’entente qui s’est réglée. On a hâte d’avoir tous les détails de cette entente, mais ce qu’on entend, c’est vraiment positif, affirme la directrice générale du Regroupement des Centre de la petite enfance de la Côte-Nord.

Odette Lavigne et sa fille.

Odette Lavigne est directrice générale du Regroupement des CPE de la Côte-Nord.

Photo : Odette Lavigne

Dans la région, la construction de nouveaux Centre de la petite enfance permettra l’ajout d’environ 525 places d’ici 2025. Le regroupement évaluait récemment à 500 le nombre d’enfants en attente d’une place en garderie.

Il va y avoir des permanences d’ouvertes, on demande des places, on va les avoir. Avec le projet de loi 1 qui est en étude en ce moment, on se rend compte que le gouvernement du Québec souhaite s’engager dans un développement complet, pour que chaque enfant puisse avoir une place, du moins, s’ils le choisissent. Donc si on s’enligne vers ça, il va y avoir vraiment beaucoup de postes. C’est rendu une perspective de carrière vraiment intéressante, assure Mme Lavigne.

Le Regroupement des Centre de la petite enfance de la Côte-Nord, en plus de vouloir encourager des entrepreneuses et des entrepreneurs à ouvrir un service de garde en milieu familial, envisage de se tourner vers l’international pour recruter de la main-d’œuvre qualifiée en petite enfance.

D’après les informations de Félix Lebel



Reference-ici.radio-canada.ca

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