Décret exécutif sur le blocage des biens de certaines personnes et l’interdiction de certaines transactions concernant la poursuite des efforts russes visant à porter atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine | La maison Blanche


Par l’autorité qui m’est conférée en tant que président par la Constitution et les lois des États-Unis d’Amérique, y compris l’International Emergency Economic Powers Act (50 USC 1701 et suivants.) (IEEPA), la loi nationale sur les urgences (50 USC 1601 et suivants.) (NEA), article 212(f) de la loi de 1952 sur l’immigration et la nationalité (8 USC 1182(f)), et article 301 du titre 3, Code des États-Unis,

Je, JOSEPH R. BIDEN JR., Président des États-Unis d’Amérique, élargis par la présente la portée de l’urgence nationale déclarée dans le décret exécutif 13660 du 6 mars 2014, et élargie par le décret exécutif 13661 du 16 mars 2014, et Ordonnance 13662 du 20 mars 2014, et invoquée pour les mesures supplémentaires prises dans l’Ordonnance exécutive 13685 du 19 décembre 2014 et l’Ordonnance exécutive 13849 du 20 septembre 2018, concluant que la prétendue reconnaissance par la Fédération de Russie de la soi-disant République populaire de Donetsk (DNR) ou les régions ukrainiennes de la République populaire de Louhansk (LNR) contredisent les engagements de la Russie dans le cadre des accords de Minsk et menacent davantage la paix, la stabilité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, et constituent ainsi une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la sécurité étrangère. politique des États-Unis. En conséquence, j’ordonne :

Section 1. (a) Sont interdits :
(i) de nouveaux investissements dans les régions dites DNR ou LNR d’Ukraine ou dans d’autres régions d’Ukraine déterminées par le secrétaire au Trésor, en consultation avec le secrétaire d’État (collectivement, les « régions couvertes »), par une personne des États-Unis, où qu’elle se trouve ;
(ii) l’importation aux États-Unis, directement ou indirectement, de tout bien, service ou technologie en provenance des Régions couvertes ;
(iii) l’exportation, la réexportation, la vente ou la fourniture, directement ou indirectement, depuis les États-Unis, ou par une personne des États-Unis, où qu’elle se trouve, de tout bien, service ou technologie vers les régions couvertes ; et
(iv) toute approbation, financement, facilitation ou garantie par une personne des États-Unis, où qu’elle se trouve, d’une transaction par une personne étrangère lorsque la transaction par cette personne étrangère serait interdite par la présente section si elle était effectuée par une personne des États-Unis ou dans les États Unis.
(b) Les interdictions du paragraphe (a) du présent article s’appliquent, sauf dans la mesure prévue par les lois, ou dans les règlements, ordonnances, directives ou licences qui peuvent être délivrés en vertu de la présente ordonnance, et nonobstant tout contrat conclu ou licence ou permis accordé avant la date de la présente ordonnance.

Seconde. 2. (a) Tous les biens et intérêts dans des biens qui se trouvent aux États-Unis, qui entreront ultérieurement aux États-Unis, ou qui sont ou entreront ultérieurement en la possession ou sous le contrôle de toute personne américaine (y compris toute succursale étrangère) du les personnes suivantes sont bloquées et ne peuvent être transférées, payées, exportées, retirées ou autrement traitées : toute personne déterminée par le Secrétaire au Trésor, en consultation avec le Secrétaire d’État :
(i) opérer ou avoir opéré depuis la date du présent arrêté dans les Régions Couvertes ;
(ii) être ou avoir été depuis la date du présent décret dirigeant, fonctionnaire, cadre supérieur ou membre du conseil d’administration d’une entité opérant dans les Régions Couvertes ;
(iii) être détenu ou contrôlé par, ou avoir agi ou prétendu agir pour ou au nom de, directement ou indirectement, toute personne dont la propriété et les intérêts dans la propriété sont bloqués conformément à la présente ordonnance ; ou
(iv) avoir assisté matériellement, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique, ou des biens ou des services à ou à l’appui de toute personne dont les biens et les intérêts dans les biens sont bloqués en vertu de la présente ordonnance.
(b) Les interdictions du paragraphe (a) du présent article s’appliquent sauf dans la mesure prévue par les lois, ou dans les règlements, ordonnances, directives ou licences qui peuvent être émises en vertu de la présente ordonnance, et nonobstant tout contrat conclu ou toute licence ou permis accordé avant la date de la présente ordonnance.

Seconde. 3. Les interdictions de l’article 2 de la présente ordonnance comprennent, mais sans s’y limiter :
(a) la réalisation de toute contribution ou fourniture de fonds, de biens ou de services par, à ou au profit de toute personne dont les biens et les intérêts dans les biens sont bloqués en vertu de la présente ordonnance ; et
(b) la réception de toute contribution ou fourniture de fonds, de biens ou de services d’une telle personne.

Seconde. 4. (a) Toute transaction qui élude ou évite, a pour but d’éluder ou d’éviter, entraîne une violation ou tente de violer l’une des interdictions énoncées dans la présente ordonnance est interdite.
(b) Tout complot formé pour violer l’une des interdictions énoncées dans la présente ordonnance est interdit.

Seconde. 5. Rien dans la présente ordonnance n’interdit les transactions pour la conduite des affaires officielles du gouvernement fédéral par des employés, des bénéficiaires ou des sous-traitants de celui-ci.

Seconde. 6. (a) L’entrée sans restriction d’immigrants et de non-immigrants aux États-Unis de non-ressortissants déterminés à répondre à un ou plusieurs des critères de l’article 2 de la présente ordonnance serait préjudiciable aux intérêts des États-Unis, et l’entrée de ces personnes aux États-Unis aux États-Unis, en tant qu’immigrants ou non-immigrants, est par la présente suspendue, sauf lorsque le secrétaire d’État ou le secrétaire à la sécurité intérieure, selon le cas, détermine que l’entrée de la personne ne serait pas contraire aux intérêts des États-Unis, y compris lorsque le secrétaire d’État ou le secrétaire à la Sécurité intérieure, selon le cas, détermine ainsi, sur la base d’une recommandation du procureur général, que l’entrée de la personne favoriserait d’importants objectifs d’application de la loi aux États-Unis.
(b) Le secrétaire d’État met en œuvre cette autorité telle qu’elle s’applique aux visas conformément aux procédures que le secrétaire d’État, en consultation avec le secrétaire à la Sécurité intérieure, peut établir.
(c) Le secrétaire à la Sécurité intérieure mettra en œuvre le présent arrêté dans la mesure où il s’applique à l’entrée de non-ressortissants conformément aux procédures que le secrétaire à la Sécurité intérieure, en consultation avec le secrétaire d’État, pourra établir.
(d) Ces personnes seront traitées par le présent article de la même manière que les personnes visées par l’article 1 de la Proclamation 8693 du 24 juillet 2011 (Suspension de l’entrée d’étrangers soumis aux interdictions de voyager du Conseil de sécurité des Nations Unies et aux sanctions de la Loi sur les pouvoirs économiques d’urgence internationale ).

Seconde. 7. Je déclare par la présente que le fait de faire des dons des types d’articles spécifiés à l’article 203(b)(2) de l’IEEPA (50 USC 1702(b)(2)) par, à ou au profit de toute personne dont la propriété et les intérêts dans la propriété sont bloqués en vertu de cette ordonnance compromettrait gravement ma capacité à faire face à l’urgence nationale déclarée dans le décret exécutif 13660, élargie dans les décrets exécutifs 13661 et 13662, et encore élargie par cette ordonnance, et j’interdis par la présente les dons tels que prévue par l’article 2 du présent arrêté.

Seconde. 8. Aux fins de la présente ordonnance :
(a) le terme « entité » désigne un partenariat, une association, une fiducie, une coentreprise, une société, un groupe, un sous-groupe ou une autre organisation ;
(b) le terme « personne » désigne un individu ou une entité ;
(c) le terme « ressortissant des États-Unis » désigne tout citoyen des États-Unis, résident permanent légal, entité constituée en vertu des lois des États-Unis ou de toute juridiction aux États-Unis (y compris les succursales étrangères), ou toute personne aux États-Unis ;
(d) le terme « non-citoyen » désigne toute personne qui n’est pas un citoyen ou un ressortissant non-citoyen des États-Unis ; et
(e) le terme « région d’Ukraine » comprend le territoire terrestre de cette région ainsi que toute zone maritime sur laquelle la souveraineté, les droits souverains ou la juridiction sont revendiqués sur la base d’une prétendue souveraineté sur ce territoire terrestre ou cette zone.

Seconde. 9. Pour les personnes dont la propriété et les intérêts dans la propriété sont bloqués en vertu de cette ordonnance et qui pourraient avoir une présence constitutionnelle aux États-Unis, je conclus qu’en raison de la capacité de transférer des fonds ou d’autres actifs instantanément, la notification préalable à ces personnes des mesures à prendre prises en application de cette ordonnance rendraient ces mesures inopérantes. Je détermine donc que pour que ces mesures soient efficaces pour faire face à l’urgence nationale déclarée dans le décret exécutif 13660, élargie dans les décrets exécutifs 13661 et 13662, et encore élargie par le présent décret, il n’est pas nécessaire de notifier au préalable une liste ou une décision prise en vertu de l’article 2 de cette ordonnance.

Seconde. dix. Le secrétaire au Trésor, en consultation avec le secrétaire d’État, est par la présente autorisé à prendre de telles mesures, y compris la promulgation de règles et de règlements, et à utiliser tous les pouvoirs accordés au président par l’IEEPA, qui peuvent être nécessaires pour mener à bien les fins de cette ordonnance. Le Secrétaire au Trésor peut, conformément à la loi applicable, redéléguer n’importe laquelle de ces fonctions au sein du Département du Trésor. Tous les départements et agences exécutives des États-Unis prendront toutes les mesures appropriées dans le cadre de leur autorité pour mettre en œuvre cette ordonnance.

Seconde. 11. (a) Aucune disposition de la présente ordonnance ne doit être interprétée comme compromettant ou autrement affectant :
(i) l’autorité accordée par la loi à un département ou à un organisme exécutif, ou à son chef ; ou
(ii) les fonctions du Directeur du Bureau de la Gestion et du Budget relatives aux propositions budgétaires, administratives ou législatives.
(b) La présente ordonnance sera exécutée conformément à la loi applicable et sous réserve de la disponibilité des crédits.
(c) Cette ordonnance n’est pas destinée à créer et ne crée aucun droit ou avantage, substantiel ou procédural, exécutoire en droit ou en équité par toute partie contre les États-Unis, ses départements, agences ou entités, ses dirigeants, employés , ou agents, ou toute autre personne.

JOSEPH R. BIDEN JR.

LA MAISON BLANCHE,
21 février 2022.



Reference-www.whitehouse.gov

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