COVID-19 : Québec déclare 7 décès supplémentaires et 10 hospitalisations de moins | Coronavirus


Actuellement, 1446 personnes sont hospitalisées dans la province pour traiter une infection à la COVID-19, dont 94 traitées aux soins intensifs, un recul de 4 depuis la veille.

Selon le dernier bilan, les hôpitaux ont enregistré 59 nouvelles admissions ces dernières 24 heures, alors que 69 patients ont pu quitter l’hôpital.

La COVID-19 a également fait 7 morts de plus, portant à 13 981décès le bilan des pertes de vie attribuées à la maladie.

D’après les résultats des opérations de dépistage par tests PCR, 845 personnes de plus ont contracté la COVID-19, ce qui porte à 921 877 le nombre officiel de personnes infectées au Québec depuis février 2020. On enregistre une moyenne de 1345 cas par jour depuis 7 jours.

Toutefois, le nombre de cas recensés n’est pas représentatif de la situation, puisque l’accès aux centres de dépistage n’est possible que pour les groupes jugés prioritaires.

Le 26 février, 12 907 prélèvements ont été effectués au Québec. Le taux de positivité s’établit quant à lui à 7,2 %. Rappelons que lorsque le taux de positivité passe sous la barre des 5 %, on considère que l’épidémie est maîtrisée.

Vaccination

Plus de 8449 doses supplémentaires de vaccin ont été administrées au Québec, ce qui porte à 18 727 801 le nombre de doses reçues par des Québécois, en incluant ceux qui ont été vaccinés à l’extérieur de la province.

À ce jour, 86 % des Québécois de 5 ans et plus ont reçu deux doses de vaccin contre la COVID-19 et 51 % ont reçu une troisième dose, selon les données du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Québec ajoute également dans son bilan 334 autodéclarations faites à la santé publique au cours des dernières 24 heures, dont 253 étaient positives. En tout, 97 358 résultats de test rapide ont été déclarés jusqu’ici sur la plateforme du gouvernement, 75 899 étaient positifs.

Précisions sur les données portant sur le nombre de nouveaux cas

Le nombre de cas annoncé dans les bilans quotidiens doit être interprété avec prudence. L’introduction des tests rapides et l’accès limité aux tests PCR ont un effet sur ces données.

Une nouvelle plateforme d’autodéclaration des cas permet au public de déclarer le résultat d’un test rapide. Mais il n’est pas encore clair à quel point cela permettra d’avoir un bon aperçu de la situation générale.

Les données sur les éclosions doivent également être interprétées avec prudence. Depuis le 7 janvier 2022, la recension des éclosions touchant les milieux scolaires, de travail et de la petite enfance est facultative.

C’est pourquoi il est actuellement difficile de prédire de façon fiable l’évolution de la pandémie à partir de ces données. Pour l’instant, le nombre d’hospitalisations et de décès ainsi que le taux de positivité sont les meilleurs indicateurs de tendance.

Par contre, les données d’hospitalisations et de décès n’offrent pas un portrait de la situation épidémiologique en direct, puisque deux à trois semaines peuvent passer avant que les infections se traduisent par des hospitalisations et des décès.

Pour qu’un décès soit officiellement comptabilisé, la COVID-19 doit avoir contribué au décès. Les patients infectés qui meurent de façon violente (accident, suicide, homicide), par exemple, ne sont pas comptabilisés. Il faut être prudent lorsqu’on compare le nombre de décès entre provinces puisque le Québec calcule mieux les décès, selon des experts.

Depuis peu, le gouvernement fait la distinction entre les personnes hospitalisées « en raison de » ou « avec » la COVID-19, ce qui peut permettre, entre autres, d’avoir une meilleure idée de la morbidité et de la virulence du virus. Mais cela ne change rien au fait que le nombre élevé de personnes infectées dans les centres hospitaliers pèse lourdement sur leur fonctionnement.

Le taux de positivité correspond à la proportion de cas confirmés parmi les tests réalisés. Même lorsque le nombre total de tests effectués est faible ou limité, le taux de positivité permet de savoir si le niveau de transmission communautaire est élevé. Un taux de plus de 5 % est signe d’une épidémie non contrôlée. 

Enfin, le nombre de cas, d’hospitalisations et de décès par jour est sous-estimé pour les journées les plus récentes en raison de retards dans l’enregistrement des données. C’est pourquoi il peut y avoir des différences entre les chiffres signalés chaque jour et les données révisées par l’INSPQ.

Notre dossier COVID-19 : ce qu'il faut savoir



Reference-ici.radio-canada.ca

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