Ces Franco-Colombiens offrent leurs trucs pour aimer la pluie



David Espinosa : l’important, c’est d’être bien équipé

David Espinosa s'amuse avec son parapluie dans un parc au coucher du soleil.

David Espinosa estime qu’il faut être bien équipé pour affronter les pluies fréquentes de Vancouver.

Photo : Radio-Canada / Raluca Tomulescu

David Espinosa est originaire du Pérou. Il vit à Vancouver depuis presque 10 ans, après un séjour d’une durée similaire à Ottawa.

Je n’ai pas peur de la pluie. Je suis préparé maintenant, résume-t-il.

Être bien préparé passe, selon lui, par un bon équipement vestimentaire.

J’ai des chaussures qui sont résistantes à l’eau de trois différents types, explique-t-il. Pour marcher en ville, pour aller au restaurant sans se mouiller et des bottes pour aller dans la forêt.

Une veste imperméable et un bon parapluie résistant au vent font aussi partie des objets nécessaires pour affronter la pluie, ajoute-t-il.

Cet attirail lui permet de sortir même par temps pluvieux, un effort qu’il recommande à tous. C’est très important de marcher tous les jours parce que ça fait que l’oxygène circule dans le corps et le cerveau, et ça aide avec la santé mentale.

Malgré tout, David Espinosa ne va pas jusqu’à dire qu’il aime la pluie. Je préfère une journée avec un peu de soleil, parce que j’aime beaucoup pouvoir voir les montagnes, les édifices, et écouter les oiseaux, admet-il.


Ines Ghozzi Jones : troquer ses talons pour des bottes et profiter de la nature

Ines Ghozzi Jones regarde le ciel dans un parc.

Ines Ghozzi Jones explique qu’elle a dû adapter son style vestimentaire à la température de la Colombie-Britannique.

Photo : Radio-Canada / Raluca Tomulescu

Ines Ghozzi Jones a vécu en Hongrie, en Tunisie et en France, notamment, avant de venir s’installer en Colombie-Britannique, où elle vit depuis un peu plus d’un an avec sa famille.

Pour elle, la pluie n’est plus un frein aux activités quotidiennes. On aime vraiment aller dans la nature, s’exclame-t-elle. C’est quelque chose qu’on fait qu’il pleuve ou qu’il ne pleuve pas.

Elle raconte que, pour s’adapter au mode de vie local, elle a dû apporter quelques modifications à son style vestimentaire. Dès qu’on finit la saison du mois d’août et que je sais qu’on se rapproche de septembre et que ça va être la saison des pluies, je troque mes chaussures à talons contre des bottes de pluie.

Elle précise avoir toujours sur elle un petit parapluie, mais aussi sa trousse de cosmétiques et un fer plat pour les cheveux.

Même si elle ne s’empêche pas de sortir lorsqu’il pleut, Ines Ghozzi Jones constate que le temps pluvieux permet à sa famille de se retrouver à l’intérieur. On aime bien rester bien au chaud chez [nous], avec des petits gâteaux et un bon thé, et un bon film qu’on n’aurait peut-être pas l’occasion de visionner autrement.


Moulay Hicham Mouatadid : un plan d’action détaillé pour aimer la pluie

Moulay Hicham Mouatadid est accoudé sur une barrière en bois dans un parc.

Moulay Hicham Mouatadid aime faire du sport au parc du canyon Lynn à North Vancouver.

Photo : Radio-Canada / Raluca Tomulescu

Moulay Hicham Mouatadid habite à North Vancouver depuis près de huit ans. Il est originaire du Maroc et a passé plusieurs années au Québec.

À travers les années, il a appris à aimer la présence de la pluie dans son quotidien.

Pour y arriver, il a adopté une démarche méthodique. J’ai d’abord essayé de me documenter sur la culture pluvieuse en Colombie-Britannique, se souvient-il. J’ai pris le temps de lire et de rencontrer des gens, d’assister à des cercles dans les bibliothèques, d’aller dans des endroits d’art, de culture, de littérature.

Ensuite, il raconte avoir commencé à organiser ses activités en fonction de la météo, pour finalement vraiment aimer le fait de se trouver dans la nature et l’environnement pluvieux de la Colombie-Britannique.

À présent, Moulay Hicham Mouatadid marche, pratique la course et joue au soccer avec plaisir sous la pluie.

Son conseil pour ceux qui aimeraient suivre son exemple : être armé de courage et d’engagement et, surtout, élaborer un plan qui prend en considération la météo, un véritable enjeu en Colombie-Britannique.


Caroline Saveri : partir à la découverte de la pluie dans la forêt

Caroline Saveri pose au centre d'un sentier dans la forêt.

Caroline Saveri aime passer du temps dans la forêt lorsqu’il pleut.

Photo : Radio-Canada / Raluca Tomulescu

Caroline Saveri vient de France. Elle est fille au pair à North Vancouver depuis moins d’un an.

À son arrivée, elle pensait trouver un temps froid et de la neige en Colombie-Britannique, mais c’est plutôt la pluie qui a croisé sa route.

La pluie en soi, ça ne me dérange pas tant que ça, mais c’est vrai que la grisaille, ça met le moral à zéro un petit peu, constate-t-elle.

Elle ne se laisse pas décourager pour autant et tente de montrer l’exemple aux enfants.

On n’est pas en sucre, on ne va pas fondre avec la pluie, plaisante-t-elle, donc j’essaie de sortir un maximum dans la forêt qui est juste à côté de chez moi. On est quand même protégés par les arbres, on peut marcher dans la forêt, ils voient la pluie qui tombe un peu partout, des grosses gouttes, des petites gouttes.

Ce qu’elle retire de son expérience : ce n’est pas parce qu’il ne fait pas beau qu’on ne peut pas faire d’autres choses, il faut voir le côté positif.

Une forêt, même quand il y a le brouillard, la pluie, c’est quand même joli, entendre les bruits, la pluie qui tombe, ça c’est cool, conclut-elle.



Reference-ici.radio-canada.ca

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